
THE FACTIDOLIA


« L’Hollandais fou », l’artiste maudit par excellence.
Au début évangéliste convaincu, il donnait tout aux pauvres des cités minières jusqu’à ses vêtements et fût excommunié par l’église car trop fervent. A partir de la débuta sa carrière picturale marquée par la misère, la fragilité mentale, la maladie, les séjours spécialisés … sur fond d’absinthe. Se sachant malade, il peint rapidement par fulgurances, quand son état le lui permettait. Sa marque : peinture brute sans dilution par manque de temps, ce qui permit à ces jaunes de conserver encore aujourd’hui tout leur éclat. Il magnifiait admirablement par ses oeuvres picturales, le banal et l’ordinaire de son existence; ainsi que 37 autoportraits, ce qui est exceptionnel car de général ces oeuvres considérées comme essais sont trop souvent détruites le succès venant. 1888, l’automutilation de l’oreille ou plutôt duel au sabre avec Gauguin ? lequel s’enfuit d’Arles le soir même et mis fin à la tentative d’atelier. Juillet 1890, deux jours de longue agonie suite à une balle perdu. Il n’aura vendu qu’un tableau de son vivant et composée plus de 2 000 toiles et dessins en une dizaine d’années pour de nos jours une valeur marchande totale avoisine les 8 milliards d’euros. La lignée des Van Gogh, de Vincent en Vincent.
Chez les Van Gogh, chaque premier enfant par coutume familiale s’appelle Vincent. Son frère ainé que le peintre ne connaitra pas, portait déjà ce même prénom. La forte mortalité infantile qui sévissait à son époque faisait que l’on ne s’attachait pas trop aux nouveaux nés. Il n’était donc qu’un Vincent de plus parmi tous les autres, comment faire pour s’en démarquer ? Peut être faut y voir là, la raison d'accomplir son destin tragique d’artiste autocrucifie, vu de nos jours comme maudit.
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